Deux décennies après la disparition tragique d’Ayrton Senna lors du Grand Prix de Saint-Martin, un nouvel accident grave vient secouer le monde de la formule 1 et nous rappeler que ce sport n’est pas sans danger.
Jules Bianchi, l’accident imprévisible
Sur le circuit de Suzuka, au Japon, les traces de l’accident sont toujours visibles.
Le Grand Prix de ce dimanche 5 octobre se déroule avec quelques menus accros, sous une pluie battante, en raison de l’approche imminente du typhon Phanfone.
Dans le virage 7, Adrian Sutil sort de la piste et perd le contrôle de son véhicule. Une grue vient alors à son secours.
Au tour suivant, par un malheureux concours de circonstance, Jules Bianchi perd lui aussi, au même endroit, le contrôle de sa monoplace. La voiture glisse alors et vient s’encastrer avec une violence extrême sous la grue.
Rapidement, le français est pris en charge par les urgences. A l’heure actuelle, le pilote est dans un état stable, mais toujours critique.
Des accidents minimisés
Il est vrai que ces dernières années, les accidents dans le monde de la formule 1 semblaient faire oublier les réels risques prit par les pilotes. Si certains pouvaient parfois impressionner par leur violence, les conséquences sur la santé des sportifs ne semblait plus inquiéter personne.
Souvenons nous notamment de l’accident de Robert Kubica, en 2007, qui percutait un mur à la vitesse vertigineuse de 300km/h et ne s’en sortait qu’avec « seulement » quelques contusions et fractures aux jambes. Ou encore le Saut périlleux de la voiture de Mark Webber à Valence en 2010, alors que ce dernier s’éloigna seul de la carcasse à pied, avec plus de colère que de peur ?
N’oublions pas non plus Michael Schumacher, qui après des années de succès, à vu sa carrière interrompue brusquement par un terrible accident, non de voiture, mais de ski !