L’escrime pour aider les femmes atteintes d’un cancer du sein

escrime en ville

Pour les femmes atteintes d’un cancer du sein, les médecins ajoutent actuellement le sport dans les prescriptions. Parfois, on leur propose des activités sportives qu’elles n’ont pas l’habitude de pratiquer comme l’escrime. Quand il s’agit de retrouver sa forme et sa santé, on est prêt à tout !

Retrouver la mobilité

Dans les salles d’escrimes de Strasbourg, Montpellier, Lyon, Lille et Nantes, les maîtres d’armes apprennent à des femmes atteintes d’un cancer du sein à manier les sabres avec une protection à la tête. C’est comme s’initier à une nouvelle danse avec le besoin de se concentrer sur les mouvements. L’escrime permet au bras et au muscle d’avoir plus de mobilité. En attaquant et en se défendant, les patientes font travailler leur bras tout en diminuant le gonflement de celui-ci.

Éviter les récidives et diminuer les dépressions

Selon l’analyse de l’Institut National du Cancer, le sport permet de diminuer le risque de récidive pour les femmes victimes d’un cancer du sein. En ce qui concerne l’escrime, celui-ci est un bon moyen pour les patientes de lutter contre les dépressions liées à la maladie. C’est en fait plus efficace que les antidépresseurs. Durant l’entraînement, elles auront l’occasion de focaliser leur énergie sur un sport de combat qui permet de libérer la colère et d’évacuer le stress.

Retrouver la confiance en soi

Pour les victimes d’un cancer du sein, les médicaments deviennent les meilleurs alliés. Elles perdent souvent la confiance en eux et ont le sentiment d’être exclues. Avec la pratique de l’escrime, les patientes considèrent la maladie comme une adversaire qu’il faut combattre par une riposte. L’affrontement est une sorte d’épreuve qui permet aux participantes de retrouver la confiance en eux. La durée des séances est de 2 à 3 heures par semaine.